En période de crise économique, si vous voulez rénover un appartement, vous n'avez pas besoin d'effectuer des travaux coûteux, mais vous devez simplement vous limiter à un simple entretien de routine comme le remplacement des équipements sanitaires, la peinture murale, le remplacement des fenêtres et des portes, ainsi que le remplacement des sols détériorés et usés. Il s'agit d'interventions de construction gratuites, donc non soumises à la demande d'autorisation. Par conséquent, avec un budget limité, il est toujours possible d'améliorer et de renouveler l'esthétique d'une maison.
La réfection du sol
Parmi les travaux répertoriés, la réfection du sol avec enlèvement du sol existant et de son sous-plancher est l'une des interventions les plus invasives, car elle implique un bruit et une poussière gênants, surtout dans les copropriétés, la formation de matériaux de démolition à éliminer, des coûts de main-d'œuvre élevés et de longs délais d'exécution.
Les coûts de démantèlement par mètre carré peuvent être élevés, car ils sont liés à divers facteurs tels que
- l'étage où se trouve l'appartement
- la possibilité d'installer un tuyau pour évacuer les gravats
- la possibilité d'utiliser un ascenseur ou un ascenseur de copropriété.
A cela s'ajoutent ceux du remake du fond sonore.
Pour surmonter ces inconvénients et réduire les coûts, un nouveau sol peut être superposé à l'existant, un choix qui peut être fait pour les sols intérieurs et extérieurs. Toutefois, il s'agit d'une opération qui doit être soigneusement évaluée avant d'être réalisée et, si vous optez pour ce choix, être effectuée de manière artisanale.
Tout d'abord, il est nécessaire d'évaluer quels travaux doivent être effectués à domicile. Parfois, en fait, vous en profitez pour vérifier les tuyaux qui passent, ajouter quelques points lumineux, etc. Il est, donc, bon d'évaluer combien de traces devront être faites, car sinon vous risquez de faire des coupes avec la meuleuse et de ne casser que les parties nécessaires, ce qui prendra plus de temps que le temps nécessaire pour enlever tout le sol, y compris la chape.
Vérification des caractéristiques et de l’état du sol
Une fois que vous avez décidé d'effectuer l'intervention, vous devez d'abord, vérifier les caractéristiques et l'état du sol sur lequel repose le plancher. La plupart des sols sont en briques, mais dans les vieux bâtiments, on trouve aussi des sols en bois.
Dans ce dernier cas, une attention particulière doit être accordée à l'état de la structure et vérifier qu'il n'y a pas de blessures ou d'éléments endommagés, sinon le poids d'un nouveau plancher pourrait définitivement affecter une structure déjà compromise.
Le revêtement de sol existant doit, également, être correctement vérifié, en s'assurant qu'il n'est pas endommagé, qu'il est bien ancré à la chape et parfaitement de niveau. Dans le cas des sols en céramique, le contrôle peut être effectué en frappant les carreaux avec un marteau pour comprendre d'après le bruit si quelqu'un se détache, auquel cas ils peuvent être fixés avec une colle. La planéité peut être vérifiée à l'aide d'une feuille d'aluminium d'au moins 2 mètres de long.
L’épaisseur du nouveau plancher
Un autre aspect important est l'épaisseur supplémentaire du nouveau plancher, qui pourrait empêcher l'ouverture régulière des portes. Il est, donc, nécessaire de voir s'il est possible de modifier les cadres de manière à les positionner plus haut en déplaçant le faux cadre, de les raccourcir de quelques centimètres en bas ou de les remplacer si nécessaire.
Avant de procéder à la pose du nouveau sol, la surface de pose doit être correctement préparée, de manière différente selon le type de sol existant.
S'il s'agit d'un sol en céramique, il est nécessaire de le nettoyer à fond avec un produit dégraissant et, si nécessaire, d'appliquer un apprêt pour améliorer l'adhérence du nouveau sol.
Une solution alternative consiste à rayer le sol existant, applicable notamment dans le cas des sols en marbre ou en pierre. Toutefois, si le sol est déjà très rugueux, il suffit de bien le nettoyer avant de poser la nouvelle couche.
Si, en revanche, le sol existant est en bois, les traitements de surface existants doivent être enlevés mécaniquement, puis le nouveau sol doit être collé avec une colle polyuréthane à deux composants.