Publié le : 12 mai 20215 mins de lecture
Dans une maison, l’humidité peut être due aux remontées capillaires (remontées d’eau depuis le sol dans les murs), aux infiltrations, ou à la condensation due aux activités humaines.
La condensation dans la maison est la seule cause d’humidité pouvant être diminuée par des gestes simples.
Qu’est-ce que la barrière de vapeur ?
Le pare-vapeur est une couche de matériau peu ou pas du tout respirant et donc non perméable à la vapeur.
Cette couche empêche donc le passage de la vapeur d’eau à travers l’isolation thermique et la structure, empêchant la formation de condensation interstitielle.
La différence de tension entre la vapeur interne et externe peut en effet faciliter son passage à travers les couches poreuses de l’enveloppe du bâtiment.
Si le long de ce chemin, la vapeur rencontre des couches plus froides, elle peut se condenser, donnant lieu au phénomène de condensation interstitielle mentionné ci-dessus.
Cela se produit surtout en hiver, lorsque la vapeur circule de l’intérieur vers l’extérieur de la maison.
Plus rarement en été, quand il fait le chemin inverse.
Vous savez à quel point la condensation est dangereuse et peut donner lieu à la formation de moisissures, non seulement inesthétiques mais surtout nocives pour la santé.
C’est pourquoi il devient important de mettre en place un pare-vapeur.
En outre, les matériaux isolants perdent presque complètement leur capacité thermo-isolante lorsqu’ils entrent en contact avec l’eau et c’est pourquoi ils doivent être protégés.
Comment éviter la condensation ?
Afin d’éviter le phénomène ennuyeux de la condensation, il est conseillé de créer une maçonnerie dont la perméabilité à la vapeur d’eau augmente du côté le plus chaud au côté le plus froid.
À cette fin, la couche barrière doit être placée aussi près que possible du côté chaud de l’élément de construction séparant l’intérieur de l’extérieur (toit ou mur).
L’élément de construction doit également être respirant, de sorte que la vapeur accumulée puisse s’échapper sans former d’accumulations.
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À quoi ressemble un pare-vapeur ?
Le pare-vapeur est constitué d’une fine membrane faite de matériaux résistants à l’eau, généralement d’origine plastique.
Les plus courantes sur le marché, également en raison de leur bon rapport qualité-prix, sont celles en polyéthylène, généralement utilisées dans une épaisseur de 4 à 6 mm.
Il existe en fait certains matériaux isolants, comme le polystyrène extrudé, qui ont dans leur propre composition une couche agissant comme un pare-vapeur.
En général, pour l’application au sol, ils sont vendus en rouleaux qui peuvent être coupés à la taille requise.
Des solutions pour l’application murale sont disponibles sous forme de panneaux.
Au-delà du matériau choisi, la barrière doit avoir une surface continue, exempte de trous et de bulles, pour empêcher l’humidité de s’infiltrer dans les cavités du bâtiment.
Quelle est la différence entre un pare-vapeur et un frein à vapeur ?
Dans la gamme de produits utilisés pour prévenir les dommages causés par la vapeur aux matériaux d’isolation, il n’y a pas seulement les barrières de vapeur, mais aussi les pare-vapeur.
Ce qui distingue ces trois types de matériaux est le degré respectif de perméabilité à la vapeur d’eau.
Elles vont d’un niveau élevé pour les membranes à un niveau très bas pour les freins, jusqu’à ce qu’elles disparaissent pratiquement avec les barrières.
Où placer le pare-vapeur ?
Le pare-vapeur est placé à l’intérieur des éléments de construction du périmètre.
Il doit être placé près de la couche isolante en suivant la tendance du flux de chaleur, puis du côté d’où arrive l’air chaud de la pièce chauffée.
Il ne doit pas être placé sur la couche supérieure de l’isolation du toit, car cela emprisonnerait la vapeur.
L’installation doit être réalisée en faisant chevaucher les plaques de 10 à 15 cm, qui doivent être scellées sur les côtés et le long des joints à l’aide d’un ruban adhésif isolant spécial.